Les secrets de Fatima

PREMIER SECRET DE FATIMA : LA VISION DE L’ENFER
La Vierge Marie aurait fait voir aux bergers de Fatima une vision très nette de l’enfer. Dans son témoignage, Lucie évoque une mer de feu souterraine, des démons et des âmes dévorés par les flammes, des hurlements de terreur et de douleur. Lors de sa première apparition, Marie avait annoncé aux enfants qu’Elle les emmènerait au ciel. « Autrement, je crois que nous serions morts d’épouvante et de peur » précise Lucie dans son témoignage écrit. Pour sauver les âmes promises à l’enfer, la Sainte Vierge préconise une solution : « Établir dans le monde la dévotion à (S)on cœur immaculé ».

DEUXIÈME SECRET DE FATIMA : LA CONSÉCRATION DE LA RUSSIE
La deuxième partie du message du 13 juillet montre l’attention que porte la Vierge aux tragédies temporelles de l’humanité. Alors que la Première Guerre mondiale met l’Europe à feu et à sang, elle annonce une guerre « pire encore ». Pour éviter cette guerre annoncée, Marie demande la « consécration de la Russie à (S)on cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis ». On sait ce qu’il en fut. Néanmoins, la Vierge achève cette deuxième partie du message par une note d’espérance. La Russie finira par être consacrée, elle se convertira, et l’humanité bénéficiera d’une période de paix.

TROISIÈME SECRET DE FATIMA : UNE VISION APOCALYPTIQUE ?
L’ultime partie du message de Fatima est la plus complexe et la plus controversée. « Nous avons vu sur le côté gauche de Notre Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde ; mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre Dame en direction de lui ; l’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte : » Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! ». Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu : « Quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant » un évêque vêtu de blanc, « nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-Père » », raconte Soeur Lucie dans son témoignage. Elle décrit notamment une « montagne escarpée » au sommet de laquelle il y a « une grande croix en troncs bruts ». Cette montagne est gravie par des évêques, prêtres, religieux et religieuses.

 « Le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches », indique encore Soeur Lucie. À sa suite, d’autres évêques, des prêtres, des religieux et religieuses, des laïcs, y périssent à leur tour.

Sources : https://fr.aleteia.org/2017/05/10/quels-sont-les-trois-secrets-de-fatima/

Saint Rueiss
Saint de l'Église copte (+ 1405)

Freig ou Roweiss. Né dans un village au Nord du Caire, il s’appelait Freig. Il aidait son père dans son travail de fermier avec un petit chameau appelé Rueiss (Roweiss) c’est à dire ‘petite tête’. Par humilité, il prit le nom de son chameau. Quand les persécutions commencèrent contre les chrétiens, il s’enfuit au Caire et y erra, passant la plus grande partie de ses nuits à prier et à se lamenter. Il n’était pas vêtu et ressemblait à un ermite. Vers la fin de sa vie, il suppliait “O Vierge Marie, prends-moi car mon fardeau est trop lourd!”. Il voulait dire le fardeau des péchés de ceux qui le renvoyaient sans l’écouter. Il s’enferma pendant 9 ans dans une petite pièce avec son disciple Michel jusqu’à sa mort. A lire: L’Église copte fait mémoire de Rueiss, vagabond de Dieu et fol en Christ, le 31 octobre. (monastère de Bose)

Monuments des Droits de l'Homme